26 mai 2015 à 18:47
LA RETRAITE POUR DEUX JOUEURS EMBLEMATIQUES
Laurent Moriceau, 44 ans, et Thierry Dubois, 50 ans, prennent leur retraite de footballeurs
Thierry Dubois et Laurent Moriceau viennent de clore leur carrière ce dimanche 24 mai, dans le club de leur cœur, le Stade vouilletais. Deux joueurs, encore jeunes et vifs, qui n'ont jamais stoppé leur parcours, malgré des blessures assez lourdes. Une leçon de courage, de ténacité, de longévité pour les jeunes générations.
Laurent Moriceau a débuté en catégories pupilles et minimes au Stade vouilletais, avant que ses qualités ne lui fassent goûter le bonheur d'évoluer dans le club phare des Chamois niortais. Il n'est pas retenu pour poursuivre l'aventure et rejoint alors Prahecq qui évolue en régional. Et là, Laurent est encadré par Gérard Proust « qui ne craint pas de le bousculer ». Une expérience de 7 années, sans doute ses « meilleurs souvenirs ». Pour raisons professionnelles, il gagne successivement Saint-Maixent, puis Melle, avant de boucler en revenant à son club d'origine, Vouillé, où il passe 13 années. Il est surtout reconnu et estimé pour sa hargne qui galvanise les jeunes pousses du club local qui ont « besoin de joueurs expérimentés ». A 44 ans, il raccroche avec un dernier cadeau : un but marqué pour son dernier match.
Thierry Dubois a raccroché lui aussi le maillot bleu du club, dimanche, après une longue expérience commencée à Brûlain, avec un certain Eric Guérit, futur professionnel. Ses talents de jeune joueur l'emmènent aux Chamois niortais, où il gravit les échelons progressivement jusqu'en juniors où, avec l'éducateur Rémi Calandot, il gagne la coupe des Deux-Sèvres après un 16e de finale en coupe nationale, la Gambardella. Puis son parcours le conduit dans divers clubs, PTT Niort, Parthenay et Magné. En 1990, il accompagne Néné San Juan qui entraîne le Stade vouilletais. Et c'est là que son implication est totale, tant en qualité de joueur (un grand buteur), d'éducateur (il mène les jeunes en poule régionale) que d'entraîneur, pour 2 saisons, et pour clore ainsi un beau parcours, qui s'achève aussi en famille pour un dernier match avec son fils.
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